6 mai 20212 min de lecture

Domaine Eymin-Tichoux – Sophie Eymin et Kévin Tichoux

Dernière mise à jour : 21 mai 2021

« Un domaine situé sur les deux rives du Rhône »

Partir de zéro et créer son Domaine. C’est ce que viennent de réaliser Sophie Eymin et Kévin Tichoux. Après des études dans la viticulture et l’œnologie, ils travaillent dans différents domaines en France et à l’étranger afin d’acquérir différentes méthodes de travail. Ils reviennent ensuite en France et s’installent en 2015, à Seyssuel dans l’Isère. La même année, le couple plante ses premières vignes sur un parcellaire réparti sur les deux rives du Rhône. Sur la rive droite, caractérisée par des fortes de pentes et des sols granitiques, sont produites les cuvées Côte-Rôtie et Condrieu. De l’autre côté du Rhône, sur des coteaux de schiste, quartz et granite, le couple produit Arène, l’Avant-Première, des cuvées IGP Collines Rhodaniennes Seyssuel, ainsi que deux autres cuvées, Cap Syrah et Crozes-Hermitage.

Les quatre hectares de vignes sont conduits en agriculture biologique. « Nous travaillons depuis toujours en agriculture biologique et nous allons obtenir notre certification pour le millésime 2021 », évoque Sophie Eymin. Face aux pentes, parfois très abruptes, le cheval est utilisé pour le travail du sol. « Nous sommes la plupart du temps dans nos vignes, raconte la viticultrice. C’est le raisin qui fait tout, il est essentiel d’avoir de beaux raisins pour faire un bon vin. »

Au Domaine Eymin-Tichoux, le raisin issu des quatre hectares de vignes est vinifié sur place à Seyssuel. À son arrivée à la cave, les grappes sont triées puis éraflées ou non selon les cuvées. Ensuite, ces grappes sont pressées ou directement mises en cuves inox pour effectuer la fermentation alcoolique. « Selon les cuvées et les millésimes, les vins sont ensuite élevés dans les barriques d’un ou plusieurs vins, ou bien en demi-muid ou encore en barrique tronconique », indique Sophie Eymin.

Pour aller toujours plus loin dans leurs démarches respectueuses de l’environnement, le couple utilise des cartons recyclés non imprimés qu’ils tamponnent eux-mêmes avec leur vin, et également du scotch en papier. Tout un univers qu’ils souhaitent partager désormais avec le grand public en leur proposant des visites dans les vignes.